70 % de grévistes durant trois jours au Comité des activités sociales culturelles et sportives interentreprises de la SNCF de Normandie, des actions communes menées par les salariés des sites de Rouen-Sotteville et de Caen : du jamais vu ! Pour les salariés du Casi, ras-le-bol des bas salaires et des conditions de travail dégradées. La colère s’est renforcée avec l’annonce que la direction de la SNCF n’allait accorder « royalement » que 1,8 % d’augmentation de salaire pour 2024. Et quand en plus, les élus syndicalistes gérant le Casi ont refusé de les recevoir, ça a piqué ! « On est pourtant toutes et tous syndiqués au Casi… alors, il ne faut pas faire l’autruche et écouter les revendications des camarades grévistes ! » Au bout de trois jours de grève et de franche sympathie des cheminots pourtant privés de cantine, les salariés du Casi ont obtenu des améliorations sur leur déroulé de carrière et du matériel nécessaire à l’amélioration des conditions de travail. Petites victoires ? Mais arrachées par la lutte ! Et ça donne envie de poursuivre. D’ailleurs la « grève des confiseurs » a été déclarée par les salariés : il n’y aura pas de repas de Noël dans les trois restos SNCF de Normandie. En janvier, selon le résultat des NAO, la grève pourrait bien repartir « Casi-ment » de plus belle !