Du 17 février au 10 mars, les 200 ouvriers du centre logistique de Geodis Calberson du port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) étaient en grève à plus de 90 %. Cette filiale de la SNCF dégage de gros bénéfices (260 millions en 2023) mais les salaires sont faibles.
Bénéficiant de l’expérience de deux longues grèves reconductibles en 2015 et 2022, les grévistes ont sollicité le soutien de nombreuses organisations syndicales et politiques, et ont été appuyés par les Soulèvements de la Terre. Des blocages du site touché par la grève et de plusieurs autres implantations Geodis en Île-de-France ont ponctué la grève. Un débrayage a également eu lieu sur l’autre site Geodis du port de Gennevilliers. Ces actions ont nourri les discussions au-delà de Geodis Calberson sur la nécessité de lutter pour arracher des augmentations de salaire.
Dans la foulée de la visite du piquet de grève par la secrétaire confédérale de la CGT, le conflit a débouché le 11 mars sur une augmentation de 150 euros bruts : 100 euros de hausse immédiate et 50 euros supplémentaires en août.
18 mars 2025, Correspondant