Catherine Séguin, la préfète, a décidé de saisir la justice administrative pour faire annuler le congé menstruel et le congé deuxième parent, mis en place par plusieurs communes de gauche du département comme la ville et la métropole de Grenoble et celles limitrophes d’Échirolles et Seyssinet-Pariset. Adoptés ces derniers mois, ces dispositifs permettent aux employées d’avoir des jours de congé en cas de règles douloureuses, mais aussi en cas d’interruption de grossesse, ou de pouvoir aligner le congé du deuxième parent sur le congé maternité après une naissance. Pour la représentante locale de l’État, ces mesures constituent « une rupture d’égalité et de parité » entre agents. Déjà en novembre dernier, la préfecture de Haute-Garonne avait fait suspendre le congé menstruel mis en place dans plusieurs villes, dont Toulouse. Plus que jamais, l’obtention de droits pour les femmes est un combat.