Cinquante-quatre journalistes ont été tués dans l’exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en 2024, dont un tiers par l’armée israélienne, essentiellement à Gaza, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF). Depuis octobre 2023, au total, plus de 145 journalistes ont été tués par les forces sionistes, dont au moins 35 dans l’exercice de leurs fonctions. L’ONG, qui déplore « une hécatombe sans précédent », a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale contre Israël pour « crimes de guerre commis contre les journalistes ». Outre les journalistes tués, RSF recense aussi ceux qui sont emprisonnés. Ils étaient 550 dans le monde au 1er décembre (contre 513 l’an dernier). Les trois pays qui en emprisonnent le plus sont la Chine (124 dont 11 à Hong Kong), la Birmanie (61) et Israël (41). L’état sioniste est donc dans le peloton de tête non seulement pour les assassinats des professionnels des médias mais aussi pour leur emprisonnement. C’est sans doute ce qu’entend Macron lorsqu’il parle du droit d’Israël à se défendre.