C’est du haut de leur luxueux hôtel situé au cœur de Dubaï que des participants à la COP28 ont pu découvrir l’envers du décor de la capitale économique des Émirats arabes unis, septième réserve mondiale de pétrole. Tzeporah Berman, militante écologiste et écrivaine canadienne, écrit sur son compte X : « Ce matin, j’ai ouvert les rideaux dans mon hôtel sur ce que je sais maintenant être la plus grande installation au monde sur un seul site de production d’électricité au gaz naturel. » Et de décrire l’épaisse brume polluante dans laquelle est plongée la cité. De son côté, Farhana Sultana, chercheuse à l’université de Syracuse (New York), regrette pour sa part « l’ironie d’une conférence mondiale visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre au milieu des émissions de gaz à effet de serre ». Ce qui n’empêche pas le président de la COP28, Sultan Al-Jaber, dirigeant de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, d’être un chaud partisan des énergies fossiles.