
Dix-sept fermetures de classes annoncées pour la rentrée prochaine à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), sur les vingt-huit écoles maternelles et élémentaires, qui subissent depuis trois ans une fermeture chaque année, trois postes de remplaçants versés « au pot commun départemental », où la gestion serait meilleure… Le 13 mai, environ 150 parents et des dizaines d’enseignants se sont réunis à l’appel du collectif parents-enseignants qui existe depuis bientôt un an pour organiser la mobilisation. Ce collectif s’est forgé dans les batailles communes menées ces dernières années pour exiger des moyens supplémentaires pour les écoles, collèges et lycées de la ville. Il est devenu un cadre d’élaboration commune entre parents et enseignants pour impulser l’action. Une nouvelle journée de grève a eu lieu le 20 mai pour réclamer l’annulation des fermetures, ainsi que le reclassement en éducation prioritaire d’un collège et de toutes les écoles qui y sont rattachées. Cinq écoles étaient fermées et dix autres touchées par la grève. 300 personnes ont manifesté jusqu’à l’inspection de circonscription qui a aussitôt fermé ses grilles pour les empêcher d’entrer !Cela n’a pas entamé la détermination : d’après les premiers chiffres récoltés le matin, la journée « éducation morte » appelée mardi 27 mai a été une nouvelle réussite avec plus de 70 % des élèves qui ne sont pas allés en cours.
Correspondante