Faute de moyens, la gendarmerie nationale ne paie plus ses loyers à des municipalités qui hébergent des brigades de pandores. C’est le cas dans les Pyrénées-Orientales, dans l’Yonne ou encore en Indre-et-Loire et dans d’autres départements. Et les protestations et réclamations des élus sont restées jusqu’à présent lettre morte. France Bleu Roussillon a cité l’exemple de la municipalité de Cabestany, près de Perpignan, où la gendarmerie a une ardoise de 236 388 euros de retards de loyers. Ne reste plus qu’à espérer que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne tolérera pas plus longtemps que ces mauvais locataires continuent d’occuper leurs logements sans bourse délier et les traite avec la même rigueur que des locataires lambda. Pas de laxisme pour les mauvais payeurs !