Nos vies valent plus que leurs profits

La « générosité » de Farandou a des limites

Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, s’est dit ouvert à une « suspension » de la suppression de la prime de Noël pour les foyers éligibles sans enfants (bénéficiaires du RSA et chômeurs en fin de droits) qu’il avait annoncée auparavant en ayant le culot d’affirmer qu’à l’égard de ces personnes l’État ne peut plus poursuivre « ses politiques de générosité maximale. » À l’évidence, il confond les précaires et les grandes patrons. Mais il met une condition à cette suspension : trouver ailleurs 210 millions d’euros. Et il a dans le collimateur les classes populaires. Une façon de reprendre d’une main ce qu’il a donné de l’autre.