La liste conduite par Selma Labib et Gaël Quirante « Pour un monde sans frontières ni patrons : urgence révolution ! » est à l’image des luttes sociales des dernières années. On y retrouve des travailleurs qui ont lutté contre les vagues de licenciements, pour des hausses de salaire, contre les réformes des retraites de 2020… et de 2023 ! Salariés du public ou du privé, ils et elles bossent dans le secteur de l’automobile, de la chimie, des transports, de la santé, du social, de l’Éducation nationale, etc. Comme dans toutes les luttes auxquelles ils ont participé, ils apprécient le renfort de la jeunesse, bien présente sur la liste du NPA-Révolutionnaires !
Étudiants, travailleurs : même Macron, même combat !
En France comme dans le reste du monde, les jeunes ont été de tous les combats. Contre les réformes de tri social dans les lycées et les universités, contre le saccage de l’environnement par les capitalistes. On adresse d’ailleurs une dédicace spéciale et méritée aux actionnaires de Total dont la petite sauterie organisée pour le centenaire de leurs dividendes bien mérités a été perturbée par des agitateurs heureusement placés en garde-à-vue par la police de Darmanin qui veille au grain. Police à laquelle les jeunes des quartiers populaires sont quotidiennement confrontés et qui se sont mobilisés contre le racisme, les violences policières dans les manifestations pour Adama ou la révolte pour Nahel. Ils sont aussi nombreux à lutter pour le droit à disposer de son corps face au sexisme renforcé par l’extrême droite, et en ce moment pour la justice pour le peuple palestinien. Cette fraction de la jeunesse qui se politise dans la chaleur de ces combats a rejoint les piquets de grève de travailleurs chaque fois que l’occasion s’est présentée, le dernier épisode en date étant la lutte contre la réforme des retraites l’an dernier. Cette jonction est porteuse de perspectives politiques pour l’avenir !
Rien d’étonnant donc que de nombreux jeunes soient présents sur la liste menée par Selma Labib, une jeune ouvrière de 28 ans, conductrice de bus à la RATP.
Les jeunes ouvriers, grands absents de la politique ?
Sur 81 candidates et candidats de notre liste, la moitié ont moins de 36 ans. Parmi elles et eux, Selma a rejoint le combat révolutionnaire du secteur jeune du NPA à 18 ans, à travers les luttes féministes et antiracistes, avant de devenir conductrice de bus.
Nos 15 candidats âgés de moins de 25 ans sont étudiants, à l’exception d’un cheminot et d’une salariée de la culture. Pourquoi si peu de jeunes travailleurs ? Parce que défendre ses idées, ce n’est pas sans conséquence quand on est jeune embauché !
Hors des urnes, l’expression est très limitée et encadrée. Les meetings politiques sont pratiquement interdits dans les universités, période électorale ou non. Sur les lieux de travail, gare à celui ou celle qui aurait l’outrecuidance de distribuer un tract politique. Seule la presse syndicale est autorisée, avec de nombreuses restrictions. Dans leur « démocratie » bourgeoise, la liberté d’expression s’arrête aux portes de l’entreprise !
Leur démocratie et la nôtre
Les pressions patronales obéissent à l’arbitraire le plus total : sanctions, placardisation ou non-renouvellement de son contrat, surtout quand on est jeune et moins installé dans l’entreprise. Le droit de dire ce qu’on pense, il faut l’arracher : les assemblées générales, les grèves sont autant de bulles d’air où chacun et chacune peut enfin dire fièrement ce qui lui pèse sur le cœur
Les difficultés ne s’arrêtent pas là. Un travailleur candidat, même tête de liste, doit continuer d’aller au boulot ! Pour défendre leurs idées, les salariés candidats aux élections ne peuvent déposer que dix jours de congés à leurs frais, quand les politiciens peuvent mener leur campagne sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Une campagne à la force des bras, sans grands médias
Cette inégalité de moyen se double de l’inégalité de traitement médiatique. Depuis des mois, les médias couvrent le « duel » Attal-Bardella mis en scène par Macron lui-même. Les autres partis bénéficient de temps d’antenne en fonction de leurs scores passés, de leur nombre d’élus, ou simplement du bon vouloir des propriétaires de médias que sont Dassault, Bouygues, Arnault, Niel, Drahi ou Bolloré, des patrons de presse milliardaires pas spécialement versés vers nos idées communistes ! Deux sondages récents nous attribuent 2 % d’intentions de votes, dont 5 % à 7 % chez les moins de 34 ans. Quoiqu’on pense des sondages et de leur fabrication, où sont nos 2 % de temps d’antenne ?
Nous menons notre campagne avec nos propres moyens, à l’aide de celles et ceux qui souhaitent que notre participation et nos idées bousculent cette grand-messe électorale. Grâce aux milliers de donateurs à notre souscription, nous avons pu réunir près de 600 000 euros en quelques mois. Grâce à nos centaines de militants et sympathisants, nous organisons plus de 30 meetings partout en France dans une campagne de terrain pour nos idées communistes révolutionnaires.
Participez avec nous à la campagne du NPA-Révolutionnaires ! Votez et faites voter pour notre liste le 9 juin !