La Commission européenne a annoncé qu’elle envisageait de remplacer la notice papier des médicaments par une version numérique, au nom de la lutte pour l’environnement. Une politique approuvée par les labos pharmaceutiques qui y voient un moyen de faire des économies. Cela a amené plusieurs associations de consommateurs (UFC-Que Choisir, Familles rurales, Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie) à écrire une lettre commune au ministre de la Santé dans laquelle elles estiment que « le numérique doit rester un outil additionnel, complémentaire et jamais un substitut imposé » et soulignent que « pour de nombreuses personnes – en particulier les personnes âgées, en situation de précarité numérique ou vivant dans des zones mal desservies, la version traditionnelle en papier constitue un support indispensable, à la fois simple et fiable ». La Commission européenne se moque du monde. Elle laisse largement les mains libres aux grands trusts qui polluent à tout-va mais « verdit » sa politique en rendant plus difficile la vie quotidienne des simples citoyens.