Nos vies valent plus que leurs profits

Le chef d’état-major des Armées envisage tranquillement la « perte de nos enfants »

Lors de son passage au Congrès des maires de France, le chef d’état-major des Armées, le général Fabien Mandon, a évoqué l’imminence d’une confrontation guerrière avec la Russie « dans trois ou quatre ans » en ces termes : « Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque. » Bref, il faut envisager de voir la jeunesse se faire massacrer pour la plus grande gloire du pays et se serrer la ceinture pour laisser prospérer les marchands de canons et de Rafale. Très peu pour nous. Comme l’écrivait Anatole France au lendemain de la Première Guerre mondiale : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour les industriels. » Guerre à la guerre, à bas l’armée !