Bien qu’il ait été débarqué de la tête du groupe automobile Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat et Chrysler) le 1er décembre dernier, l’ancien directeur général Carlos Tavares va toucher une indemnité de départ de 12 millions d’euros, bien que le bénéfice net du groupe ait baissé de 70 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Mais cela est un argument que l’on oppose aux salariés qui se battent pour des augmentations de salaire ou s’opposent à des licenciements, pas à un grand patron qui a touché plus de 100 millions d’euros de rémunération depuis son arrivée à la tête de Stellantis en 2021. Selon le quotidien américain The Detroit News, lorsqu’il était en fonction, il a reçu environ 350 fois le salaire moyen d’un employé de son entreprise. Faire trimer les travailleurs ça peut rapporter gros.