Nos vies valent plus que leurs profits

Le Nouveau Parti anticapitaliste-Révolutionnaires sera présent à l’élection municipale du Conseil de Paris !

Communiqué de presse du 13 décembre 2025

J’ai 38 ans et je suis hospitalière à l’AP-HP. Révoltée par les injustices et les inégalités, je me suis d’abord engagée dans le combat féministe et antiraciste. Depuis que je bosse à l’hôpital, on est, avec mes collègues, en combat permanent contre le sous-effectif, les salaires indignes, le racisme des petits chefs, mais aussi pour l’accès aux soins pour tous… L’austérité totale à l’hôpital, c’est un choix du gouvernement, pour mieux filer des milliards au patronat. Mais, en face, la solidarité entre travailleurs est réelle, comme pendant les grèves de 2020 que j’ai participé à organiser à l’appel du Collectif inter-urgences, ou encore avec « Soignants pour Gaza », collectif qu’on a monté pour s’opposer au génocide en Palestine. (Blandine Chauvel)

 

 

« Paris ouvrière et révolutionnaire », c’est le nom de notre liste présentée au Conseil de Paris par le NPA-Révolutionnaires. Une liste menée par Blandine Chauvel, assistante sociale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Benjamin Guignard, technicien dans l’assainissement de l’eau aussi tête de liste pour la mairie du 20e arrondissement, et Florence Pik, éducatrice spécialisée aussi tête de liste pour la mairie du 13e arrondissement. Nos candidats sont des jeunes et des salariés qui partagent le quotidien des classes populaires et sont de tous les combats contre l’exploitation et les oppressions.

Le NPA-Révolutionnaires se présente également dans une vingtaine de circonscriptions, notamment toutes les grandes villes de France : Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Grenoble, Strasbourg, Toulouse, Nantes, Rennes, Caen…

Le gouvernement de Macron a deux priorités : les profits des grands groupes capitalistes et l’armement. Son budget d’austérité attaque tout ce qui permet aux classes populaires de survivre. Et pourquoi ? Pour engraisser les actionnaires à coups de subventions, verser aux banquiers les intérêts d’une dette qui n’a jamais servi qu’aux riches et se lancer dans une escalade militariste au bonheur des marchands d’armes.

C’est nous, les travailleurs et travailleuses, qui subissons les salaires trop bas, les licenciements, les logements trop chers et insalubres, nous repoussant toujours plus hors d’une ville que nous faisons pourtant tourner : seul un quart des employés et ouvriers qui travaillent à Paris ont les moyens d’y vivre ! Les ultra-riches grignotent Paris, condamnant les autres à s’entasser plus loin – sans compter tous ceux qui dorment à la rue, dont de plus en plus de gosses. Le 115 ne répond même plus…

C’est à nos enfants qu’on vole le droit à une éducation de qualité, c’est à nos anciens qu’on refuse des soins gratuits et dignes. Le budget de Lecornu prévoit 5 milliards d’euros de coupes dans la santé, soit 100 000 suppressions de postes – l’équivalent de dix fois l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière !

C’est nous qui subissons les transports bondés et défaillants alors que les tarifs ne cessent d’augmenter. Et ça va être encore pire : la RATP est en train d’être privatisée, au détriment des salariés et de l’offre de transports.

C’est encore nous qui subissons le racisme et le mépris de classe, distillé par les Darmanin, Retailleau, Bardella… Et n’attendons rien de la gauche pour nous en protéger : la mairie de Paris PS s’acharne, par exemple, à sanctionner deux de ses salariés, veilleurs de nuit, pour s’être défendus contre des propos racistes de leur chef, alors même que la sanction a été annulée en justice !

Contrairement aux partis qui promettent de « gérer les villes autrement », nous ne faisons donc aucune promesse électorale. Mais nous nous engageons à une chose : à mettre toutes nos forces au service des luttes de l’ensemble des salariés, dont les jeunes scolarisés, les retraités et les chômeurs qui sont des travailleurs privés d’emploi.

 

 

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