Les mois de mai et juin ont vu fleurir de nombreuses initiatives publiques montrant la vitalité et le développement du NPA, de ses comités d’entreprises, de villes et de son secteur jeunes. Des fêtes ont eu lieu à Rouen, Lille, Grenoble et Nanterre. Elles ont toutes été un succès et une occasion, dans un cadre propice aux discussions qui peuvent prendre leur temps, de faire se rencontrer et débattre des jeunes et des moins jeunes, attirés par les idées révolutionnaires et curieux de connaître notre organisation, et pour certains de franchir le pas de la rejoindre. Pour certaines des fédérations, organiser une fête était une première. Pour d’autres, c’était renouer avec une tradition interrompue par les années Covid et reprendre un contact très chaleureux avec un milieu sympathisant, attaché à l’existence de notre organisation. Des sujets d’actualité, comme le mouvement des retraites ou la riposte nécessaire face à l’extrême droite, ou d’autres plus historiques, comme l’histoire de la musique noire aux États-Unis étaient au programme… Mais aussi de bons repas ou la danse jusqu’au bout de la nuit.
D’autres groupes révolutionnaires ont participé à ces fêtes (Lutte ouvrière, la Gauche révolutionnaire notamment), et c’est une bonne chose pour avancer dans les discussions autour de la nécessité d’un pôle des révolutionnaires. Des réunions publiques se sont également tenues à Toulouse, Rennes, Metz, Marseille et Paris dans cette période. Des premières tentatives, là aussi réussies pour ces villes, depuis la scission opérée par les camarades qui ont quitté le cinquième congrès en décembre. Et pour Paris, la troisième initiative de ce type de l’année. Il était important d’appeler à nous regrouper et à nous organiser, précisément là, dans la foulée de la séquence intense de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que la question de la nécessité de le faire au sein d’une organisation révolutionnaire se pose à une échelle plus large.
Marie Darouen
(Article paru dans Révolutionnaires numéro 3, été 2023)