Un rapport publié par la défenseure des droits, intitulé « Amendes, évictions, contrôles : la gestion des “indésirables” par la police en région parisienne », met en lumière un ciblage visant principalement de jeunes hommes issus de milieux populaires et de l’immigration. Ce rapport souligne que les pratiques policières, telles que les contrôles d’identité fréquents et les verbalisations multiples, sont utilisées pour évincer ces jeunes de l’espace public. Le terme « indésirables » est celui utilisé par la police elle-même dans son logiciel de main courante. Les prétextes pour les verbaliser sont nombreux : infractions sanitaires durant la période de Covid, tapage, dépôt de déchets, crachats, non-port de gants de scooters, etc. Le texte insiste aussi sur le caractère discriminatoire de ces contrôles basé sur des critères tels que l’âge, le genre et l’origine ethnique qui renforce leur exclusion sociale et économique. Une police anti-jeune et raciste. Ce que l’on savait déjà.