Les journalistes de France Inter montent au créneau pour défendre Guillaume Meurice. La rédaction de la station radio a dénoncé sa « convocation inacceptable » en vue d’un éventuel licenciement, y voyant un « signe très inquiétant pour la liberté d’expression », au lendemain de sa suspension par Radio France. « Nous demandons le maintien à l’antenne de Guillaume Meurice, sans délai », ont déclaré dans un communiqué les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter. Meurice avait été visé par une plainte pour antisémitisme après une blague décrivant Netanyahou comme « une sorte de nazi mais sans prépuce ». Après le classement sans suite de la plainte, il avait récidivé à l’antenne. En fait difficile de ne pas voir derrière la décision de Radio France la main du gouvernement qui continue sa politique de répression de toute expression pro-palestinienne.