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Liban : l’horreur dans l’horreur

Les frappes israéliennes sur le Liban ont fait plus de mille morts depuis le 23 septembre, selon le ministère libanais de la Santé, et obligé des centaines de milliers de personnes à fuir leur domicile. Mais l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui dépend de l’ONU, a attiré l’attention sur le sort des migrants, travaillant comme domestiques, principalement des femmes. Elles se sont retrouvées enfermées dans des maisons par leurs patrons qui ont fui les raids aériens israéliens. « Nous avons vu dans le sud que les employeurs partaient mais qu’ils laissaient leurs employées de maison dans la rue, sans les emmener avec eux ou, pire, qu’ils les enfermaient dans la maison pour s’assurer qu’elle était gardée pendant qu’ils vont chercher la sécurité ailleurs », a déploré Mathieu Luciano, le chef du bureau de l’OIM dans le pays. La plupart des 170 000 travailleurs migrants sont des employés de maison en provenance d’Éthiopie, du Kenya, du Sri Lanka, du Soudan, du Bangladesh ou des Philippines. Leurs patrons leur confisquent souvent leurs papiers pour les obliger à rester à leur service. Pendant la guerre, l’exploitation sans frein continue…