Le Crédit commercial de France (CCF), propriété jusqu’en janvier dernier du groupe bancaire HSBC avant d’être revendu à My Money Group, contrôlé par le fonds de placement américain Cerberus, a annoncé un « plan stratégique 2025-2026 » qui va se traduire par 1 400 licenciements sur un effectif total de 3 900 salariés et la réduction d’un tiers du nombre de ses agences, qui passera de 235 à 151. Selon un communiqué de la direction de la banque « ce projet de transformation profonde » vise à « retrouver le chemin d’une croissance durable ». Pour maintenir à tout prix la rentabilité de leur établissement, les dirigeants du CCF se paient sur la bête, c’est-à-dire sur les travailleuses et les travailleurs. À elles et eux de taper du poing sur la table en se battant pour empêcher ces licenciements.