Selon le New York Times (cité par le média indépendant ukrainien Strana), les fonctionnaires américains « ont fait pression sur le gouvernement de Kiev » pour qu’il « résolve les problèmes » liés à l’adoption de la loi de mobilisation. Toujours selon ce journal, le secrétaire d’État adjoint américain James O’Brien s’est rendu à Kiev cette semaine et a déclaré que les « efforts de mobilisation du pays sont aussi importants que l’artillerie pour stabiliser le front et renverser le cours de la guerre ». Or, Zelensky hésite à étendre la mobilisation obligatoire face à l’hostilité qui monte contre les méthodes des bureaux de recrutement qui vont jusqu’à enlever de jeunes hommes dans la rue. Mais les États-Unis ne veulent pas investir leurs milliards pour rien. Ils somment donc Zelensky de fournir davantage de chair à canon.