L’Assemblée nationale a adopté le 2 avril le premier article d’une loi « contre les déserts médicaux ». Si la totalité de la proposition de loi est approuvée début mai, elle servirait, aux dires des députés, à repeupler de médecins les déserts médicaux qui touchent 8 millions de personnes dans le pays, en redirigeant les praticiens hors des zones suffisamment pourvues en praticiens. Pas dit que cela change grand-chose. Car le réel problème reste bien le manque de moyens et de médecins, créé par les coupes budgétaires dans les services publics de santé. Le désert deviendra encore plus aride à mesure que les budgets d’austérité se suivent et aggravent la pénurie.