La Commission européenne vient de présenter plusieurs textes qui remettent cause le fameux « Pacte vert », supposé contraindre les entreprises du Vieux Continent à être « écolos ». Par exemple « le droit de vigilance » exigeait des patrons qu’ils préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants, notamment ceux qui emploient de la main-d’œuvre enfantine ou servile. Dans la pratique, nombre d’entreprises tournaient déjà la difficulté mais désormais tout cela est reporté pour ne pas « entraver leur compétitivité » face à la concurrence de leurs rivales américaines. En résumé « Le Pacte vert » attendra pour être appliqué que tous les patrons soient d’accord. On peut attendre longtemps…