Virginie Delormel, ancienne responsable de Marseille-Habitat, vient d’être condamnée à une amende de 1 000 euros par la Cour des comptes. En 2022, elle avait signé un avenant à son propre contrat de travail pour s’octroyer une auto-augmentation, sans avertir le conseil d’administration. En outre on lui reprochait des travaux réalisés en retard dans un bâtiment en péril. Elle avait été alors licenciée par la municipalité, l’actionnaire principal de la société d’économie mixte, spécialisée dans le traitement du logement indigne. Et dans la cité phocéenne, question logements indignes, il y a du boulot, comme l’a montré l’effondrement de plusieurs immeubles de la rue d’Aubagne en 2018. Finalement, elle s’en tire plutôt bien et a retrouvé un emploi dans un poste équivalent à Châteauroux (Indre), dans la Société du centre pour l’aménagement, le logement et l’immobilier social… en prenant cependant la précaution de reprendre son nom de jeune fille. Avec de tels calibres, le logement social a du mouron à se faire.