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Migrer pour survivre

Selon la Banque mondiale, environ 184 millions de personnes, soit 2,3 % de la population mondiale, vivent en dehors de leur pays de nationalité. C’est dire si l’absurde théorie du « grand remplacement » devrait vite retourner dans les poubelles de l’histoire. D’ailleurs, si toutes et tous sur ces planète pouvaient bouger, où serait le problème ? Un migrant sur cinq vit aux États-Unis, le deuxième pays qui en accueille le plus est l’Allemagne. Visiblement, accueillir des migrants n’entraîne pas la ruine !

Aujourd’hui, la majorité des 740 millions de personnes ayant quitté leur zone de naissance ont migré à l’intérieur de leur propre pays. D’ici à 2050, le changement climatique risque de contraindre 216 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur pays. À la fin de l’année 2022, plus de la moitié des réfugiés étaient originaires de seulement trois pays : la Syrie, l’Ukraine et l’Afghanistan. Trois pays frappés par des guerres longues, meurtrières, et dans lesquelles les grandes puissances impérialistes sont très impliquées.

Parmi les migrants internationaux, seul un tiers se sont déplacés d’un pays pauvre vers un pays riche. Actuellement, la Turquie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés (3,6 millions), dont presque tous sont syriens. Elle est suivie de l’Iran, qui accueille principalement des Afghans, et de la Colombie, terre de refuge de 2,5 millions de Vénézuéliens. L’Allemagne, pays le plus riche d’Europe, n’arrive qu’en quatrième position… Et la France, en neuvième. Peut mieux faire !

 

 


 

 

Cet article est paru dans le dossier du numéro 13 de Révolutionnaires.

DOSSIER : Sans patrie ni frontières, une seule classe ouvrière, non à l’Europe forteresse !

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