Quelques heures après la nomination de Bayrou par Macron au poste de Premier ministre, l’agence de notation financière Moody’s a dégradé la note de la France en s’alignant ainsi sur les autres agences du secteur, S&P et Fitch. Ces notes servent de baromètre aux marchés financiers internationaux. Plus elles sont mauvaises, plus l’État emprunte à des taux élevés. Tout comme les injonctions du Fonds monétaire international, elles servent surtout de prétexte aux différents gouvernements pour justifier leur politique d’austérité contre les couches populaires et leurs attaques à la hache des services publics… tout en continuant à arroser les patrons. C’est ce qu’on appelle chez les politiques l’orthodoxie financière.