Quatre étudiantes ont déposé plainte pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » après avoir subi une fouille au corps lors d’une opération de police. Ces faits se sont produits lors d’un rassemblement qui se tenait sur le chemin de halage des bords de l’Erdre. Selon elles, leurs parties intimes ont été palpées lors de ce contrôle alors que des propos dégradants et à caractère sexiste et sexuel étaient prononcés. Anne Bouillon, l’avocate de l’une d’entre elles « évoque des propos humiliants et vexatoires, déconnectés de ce qui pourrait s’apparenter à un contrôle d’identité ». Le procureur a saisi l’Inspection générale de la police nationale mais, comme d’habitude, cela risque d’être parole contre parole. Et c’est généralement celle des flics que la justice croit.