Macron frétille : l’heure est à la guerre. La Russie de Poutine est aux portes d’une Union européenne qui ne pourrait plus compter sur l’aide de la première puissance mondiale depuis l’élection de Trump. Il faudrait se réarmer au plus vite pour « se défendre », « dissuader » et peser en faveur du « droit international ». La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui continuent leurs interventions militaires prédatrices en Afrique et au Moyen-Orient, qui pillent la planète et exploitent encore les confettis de leurs empires passés, se font passer pour des agneaux démocratiques pour se réarmer jusqu’aux dents.
« Démocratiques » ces pays où le patronat licencie les travailleurs pour gonfler ses profits ? « Démocratiques » ces gouvernements qui accusent les soutiens à la Palestine d’antisémitisme ? « Démocratiques » ces régimes où, sauf très rares exceptions, les riches coupables de corruption portent le bracelet électronique pendant que celui qui a volé des pâtes prend du ferme ? Les ennemis jurés des travailleurs, celles et ceux qui les attaquent tous les jours ne seront jamais ceux qui les défendent et les protègent.
Si les puissances européennes se réarment c’est pour intensifier leur pillage impérialiste – pour avoir leur part dans le dépeçage de l’Ukraine et d’autres pays aujourd’hui et demain. Non seulement le militarisme prépare un avenir de guerres qui ne sont pas les nôtres, mais dès aujourd’hui il est une déclaration de guerre sociale contre la classe ouvrière.
Sommaire du dossier
- Ni chair à patrons, ni chair à canons. À bas le militarisme ! À bas l’union nationale derrière les milliardaires !
- Argent magique et stratégie du choc social
- Le réarmement de l’Allemagne franchit un nouveau cap
- État espagnol : Pas un euro pour les guerres impérialistes, pas un soldat pour leurs armées
- La militarisation en Grèce
- « Crosse en l’air, et rompons les rangs ! »