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Nous, soignantes, sommes solidaires des Gazaouis ! Les salles de soins ne sont pas des champs de bataille !

Les images d’hôpitaux de Gaza attaqués par l’armée israélienne ont fait le tour du monde et les dénonciations se sont multipliées. En Australie ou aux États-Unis ont été vues des banderoles d’hospitaliers dénonçant ces exactions. Même à Tel Aviv, malgré les intimidations, plusieurs centaines de manifestants, se sont rassemblés pour dénoncer les bombardements d’hôpitaux. À Lyon, devant l’hôpital Édouard-Herriot, près d’une centaine de soignants se sont rassemblés à l’appel de FO le 16 novembre.

Malgré quelques prises de positions locales courageuses, l’absence d’initiatives, notamment syndicales, a pesé lourd face aux intimidations du gouvernement. Qu’à cela ne tienne, quelques hospitaliers de région parisienne dont des camarades du NPA, des militants syndicaux et d’anciens de collectifs de lutte dans la santé de ces dernières années, se sont réunis dans un collectif : Soignantes pour Gaza. Recevant beaucoup de soutien sur les réseaux sociaux, le groupe a été spontanément rejoint par des soignantes à la recherche d’un cadre pour se mobiliser, convaincre des collègues et se rendre visible. Outre l’organisation de quatre cortèges dans les manifestations parisiennes, le collectif a tenu trois réunions débouchant sur des appels et prévoit de devenir national.

Le 25 novembre, alors que les cortèges solidaires du peuple palestiniens et féministes étaient mélangés à l’occasion de la journée internationale contre les violences de genre, notre écho a été démultiplié : de nombreuses soignantes manifestaient dans des cortèges féministes et souhaitaient prendre contact. Quoi de mieux que d’être plus nombreuses pour affirmer, comme le concluent les appels du collectif :

« Nous n’avons rien à voir avec les dirigeants de ce monde. Même en Israël, où le racisme d’État fait des ravages, des milliers de travailleur.euses de la santé palestiniens et israéliens travaillent ensemble comme beaucoup d’autres travailleur.euses. Affirmons haut et fort qu’en France les travailleur.euses de la santé n’ont rien à voir avec la caution donnée par Macron aux massacres. »