C’est le média catholique traditionaliste Le Salon beige qui l’a signalé. Environ 250 jeunes intégristes se sont réunis sur la passerelle Debilly, qui enjambe la Seine dans le 7e arrondissement, pour réciter un « chapelet de réparation sur le lieu du blasphème commis lors des JO ». Le blasphème en question est un tableau vivant de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024, avec Phillipe Katerine et des drag queens, qui aurait ressemblé à la Cène, le dernier repas du Christ. Ce qui avait mis en fureur l’extrême droite, certains milieux religieux, et même… Mélenchon. Le directeur artistique, Thomas Jolly, avait eu beau assurer qu’il n’y avait eu aucune inspiration du côté de la Bible, rien n’y a fait. Mathieu Goyer, ancien militant de l’organisation catholique intégriste Civitas, désormais interdite, a parlé à ce propos d’un « mélange de blasphème, de satanisme et d’idéologie LGBT ». Lorsque des musulmans organisent une prière de rue, on envoie la police. Là, ô miracle, on n’a pas vu l’ombre d’un uniforme. Retailleau a dû être conseillé par le Très-Haut.