En Kanaky, la théorie du ruissellement de Macron, c’est le ruissellement des eaux usées acides provenant des usines de nickel dans l’océan. En 2014, 100 000 litres d’acide chlorhydrique ont été déversés au sud de l’île. L’entreprise coupable, Vale, n’a été condamnée qu’à 2 000 euros d’amende : pas de prison ferme pour ses patrons, contrairement aux jeunes qui s’étaient révoltés.
Les travailleurs kanak, et tous ceux venant d’îles d’Océanie ou du Vietnam, doivent pouvoir décider eux-mêmes de la poursuite ou non de l’exploitation du nickel, comme des conditions de sa production.
Ella Bailleul
Cet article fait partie du dossier publié dans Révolutionnaires no 15.
Sommaire du dossier
- Hors de Kanaky, l’État colonial français !
- La mise en place de l’ordre colonial contre les Kanak
- Malgré les « accords », le maintien du fait colonial
- Tandis qu’une mince couche du peuple kanak s’est enrichie, la majorité vit dans une pauvreté accrue
- Pour les capitalistes les profits, pour les Kanak la pollution ?
- Qui sont les indépendantistes ?
- Kanaky : une colonie française parmi d’autres
- L’État français doit dégager de la Kanaky !