En Hongrie, Viktor Orbán a interdit la marche des Fiertés par une loi, adoptée grâce à une majorité d’extrême droite. Et partout ailleurs, l’extrême droite affiche sa haine anti-LGBTI. Cette offensive morale répond aux mouvements contre les violences faites aux femmes et aux LGBTI. Une manière de faire taire ceux qui voudraient ne s’opposer ne serait-ce qu’à un aspect de l’ordre social capitaliste et à sa brutalité. Il s’agit aussi d’une démagogie dont le but est la division des exploités et des opprimés : en substance, la féministe lesbienne contre l’ouvrier licencié.
Si certaines entreprises affichent un vernis « inclusif » à coup de campagnes arc-en-ciel, l’accès à l’emploi pour les personnes LGBTI reste toujours profondément inégal. Beaucoup se retrouvent cantonnées à des emplois précaires, mal rémunérés ou instables en raison de discriminations. Mais les discriminations sociales, les violences et le manque de prise en charge médicale et d’accès au soin ne sont pas des fatalités.
Battons-nous pour des moyens de prise en charge sanitaires et éducatifs, pour l’augmentation des salaires et de meilleures conditions de vie et de travail !
Trump, Musk et consorts n’ont qu’une crainte : que les exploités, peu importe leur genre ou leur orientation sexuelle, se rendent compte qu’ils ont un intérêt commun : renverser leur pouvoir et le système capitaliste.
Patxi et Mona Netcha
