Ci-dessous les réponses aux trois questions posées par le comité de soutien Assange de la liste « Sans frontières, ni patrons, urgence révolution ! » présentée par le NPA-Révolutionnaires et conduite par Selma Labib et Gaël Quirante.
1. Considérez-vous Julian Assange comme un prisonnier politique ?
Oui, nous considérons Julian Assange comme un prisonnier politique, car s’il est privé de sa liberté depuis plus de quatorze ans, c’est parce qu’il a contribué à rendre publics, à partir de 2010, des milliers de documents confidentiels sur la manière dont l’impérialisme américain et ses alliés ont mené la guerre en Irak et en Afghanistan, c’est-à-dire comment ils se sont rendus coupables de crimes de guerre sous prétexte de « lutte contre le terrorisme ».
2. Si vous êtes élu-e, plaiderez-vous pour la libération de Julian Assange et l’abandon des poursuites états-uniennes contre lui ?
Bien sûr ! D’ailleurs même si nous ne sommes pas élus, nous continuerons à exiger de toutes nos forces la remise en liberté immédiate pour Julian Assange, détenu arbitrairement par le gouvernement britannique dans une prison de haute sécurité. Cette détention est infâme : c’est bien la preuve que les dirigeants des gouvernements dits « démocratiques » s’assoient sur les droits humains les plus élémentaires lorsqu’il leur faut défendre les intérêts des grandes puissances impérialistes et des lobbys militaro-industriels.
3. Êtes-vous favorable à l’asile politique pour Julian Assange en France ?
Oui, nous sommes favorables à ce que Julian Assange puisse trouver l’asile politique en France, même si Macron et ses gouvernements successifs s’y sont toujours opposés. Visiblement, Assange n’est pas le bienvenu au pays « des droits de l’homme ». Faut-il y voir un lien avec le fait que la France est aujourd’hui la meilleure alliée des États-Unis, les champions de la militarisation et du soutien à tous les chiens de guerre comme on le voit aujourd’hui par rapport à Netanyahou et sa politique génocidaire à l’encontre du peuple palestinienne à Gaza ? Si un autre pays accordait cet asile à Julian Assange, cela nous permettrait de souligner à quel point la France de Macron piétine le droit d’asile politique et d’une manière générale la liberté de circulation et d’installation sur le territoire national de toutes celles et ceux qui veulent fuir les dictatures et les guerres.
le 30 mai 2024