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Répression politique : on ne se laissera pas intimider !

Depuis le début de février, des centaines d’étudiants ont rejoint des AG sur leur fac pour lutter contre l’austérité et les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur. À ce stade, une petite frange de la jeunesse se mobilise, mais les présidences des facs sont déjà à l’offensive !

Des coups de pression pour empêcher de militer

Dans ce contexte, des militants jeunes du NPA-R à Caen ont subi des coups de pression de vigiles pour les empêcher de diffuser un tract, comme à leur habitude, sous prétexte que « la politique est interdite hors des élections »1. Même scénario à Aix-en-Provence, où il leur a été reproché de « ne pas avoir demandé d’autorisation ». Auprès de qui ? Personne n’a su répondre. Pire encore à Versailles, où l’administration a interdit une réunion sous prétexte de « troubles à l’ordre public » ! À Sciences Po Paris, trois étudiants ont carrément été exclus pour avoir dénoncé le génocide en Palestine.

On ne se laissera pas faire !

​Les présidences des facs se plaignent que les étudiants mobilisés « entravent » la liberté d’étudier. Mais à Bordeaux ou Rennes, c’est l’administration elle-même qui a fermé des bâtiments entiers pour empêcher que des cortèges étudiants ne s’adressent à leurs camarades. Quelle hypocrisie de la part de ceux qui disent pourtant refuser la politique du gouvernement, mais s’en font les petites mains ! Ils peuvent bien montrer les muscles, nous n’arrêterons pas de nous mobiliser.

L. Ciacci

 

 

1  Une interdiction d’autant plus ridicule que nos camarades ont tranquillement pu reprendre leur activité militante le lendemain, sans aucune intervention des vigiles