Primark est un magasin de vêtements hard-discount installé à Mulhouse depuis deux ans.
Samedi 22 mars, sous la bannière de la CGT, une vingtaine de salariés sur 70 embauchés, principalement des jeunes femmes, ont cessé le travail durant trois heures. Elles se tenaient à l’entrée du magasin, avec tracts, banderole, (« non à l’esclavagisme ! »), sono et drapeaux, dans une chaude ambiance, pour dénoncer le management toxique qui y règne : « Pressions constantes, harcèlement moral, climat de peur et d’intimidation permanent. » « Retenues de paie illégales, heures supplémentaires non ou mal payées. » décrivent leur tract.
Elles ont pu interpeler directement le directeur, qui se tenait à quelques mètres pendant le débrayage, accompagné d’un huissier : « Peut-être trouvez-vous qu’on n’est pas nombreux, mais ce n’est qu’un début ! Nous ne nous laisserons pas faire, nous reviendrons, et nous gagnerons ! »