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SNCF : un patron « trop social » ?

Le gouvernement a annoncé que Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, ne restera pas à son poste au-delà des Jeux olympiques. Il avait été convoqué quelques jours auparavant par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et critiqué pour avoir signé avec les principaux syndicats de cheminots un accord sur les cessations progressives d’activité jugé « trop avantageux ». L’Exécutif lui reproche, en outre, de corriger à la marge la réforme des retraites. Cet accord de gestion de fin de carrière concerne essentiellement les contrôleurs, conducteurs et salariés en poste pénible. Mais il permet aussi aux autres cheminots de prendre leur retraite neuf mois plus tôt avec 75 % de leur rémunération (hors prime) pendant dix-huit mois ou de bénéficier d’une organisation à temps partiel dans des conditions intéressantes. Farandou l’a surtout conclu dans l’espoir d’empêcher tout mouvement de grève pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Mais au moment où la politique du gouvernement est une attaque en règle contre tous les droits et acquis des travailleurs, l’accord signé à la SNCF semble aller timidement à contrecourant. Ce que le pouvoir ne lui pardonne pas.