La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a été mise en examen pour « injures publiques ». Bernard Arnault s’était ému d’un projet de surtaxe sur les entreprises en menaçant de délocaliser et elle avait répliqué : « Leur seul objectif, c’est l’appât du gain, les rats quittent le navire. » Ça n’a pas plu à Sophie de Menton, présidente du mouvement patronal Ethic, financé par le milliardaire ultra-réac Pierre-Édouard Stérin. L’extrême droite aime se présenter comme l’opposition à Macron, mais elle ne supporte pas qu’on critique le patronat, et elle trouve des juges suffisamment complaisants pour attaquer la principale représentante du mouvement syndical en France. Juges, politiciens pro-capitalistes d’extrême droite ou macronistes, quand le monde du travail va reprendre l’offensive, ce sont elles et eux qui auront intérêt à « quitter le navire » car nous nous souviendrons de tous les mauvais coups !
Correspondant
