Au cours des dernières semaines, les aviations américaine, britannique et française ont multiplié les frappes sur le territoire syrien alors que, de son côté, leur allié israélien pilonnait le sud du pays. Officiellement il s’agirait d’affaiblir Daech, encore très présent sur place, et de l’empêcher de profiter de la situation post-Assad pour se renforcer. Mais c’est aussi un avertissement à peine voilé au nouveau régime de Damas qu’il est sous surveillance constante des puissances impérialistes qui n’hésiteront pas à intervenir si elles estiment leurs intérêts régionaux menacés. Comme elles l’ont déjà fait dans le passé en Syrie, en Irak, au Liban et ailleurs.