Après avoir détruit le nord de Gaza, l’armée d’Israël s’apprête à lancer une offensive au sud, à Rafah, où se sont réfugiés les Palestiniens. Au moins 35 000 sont morts. Le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou poursuit 76 ans de colonisation et d’apartheid avec le soutien des grandes puissances, dont la France. Pas en notre nom !
Le premier génocide du XXIe siècle, sponsorisé par la France et les USA
En façade, les appels de l’ONU à un cessez-le-feu. En coulisses, un pont aérien depuis les États-Unis pour alimenter l’armée israélienne. Le soutien de Biden à Netanyahou est total. Ses postures récentes, comme la menace de rétention d’un colis d’aide militaire parmi des centaines, ne font que souligner combien les massacres de l’État d’Israël seraient impossibles sans la logistique américaine.
Les États-Unis maintiennent la domination de leurs groupes capitalistes sur le Moyen-Orient en s’appuyant sur des États qui jouent le rôle de gendarmes : Israël, mais aussi la monarchie d’Arabie saoudite ou l’Égypte du maréchal al-Sissi qui participe au blocus de Gaza et réprime les manifestations populaires de solidarité avec la Palestine.
La France de Macron apporte son soutien militaire. Des groupes capitalistes comme Carrefour ou Thalès profitent de la colonisation et de l’apartheid. Le gouvernement s’emploie à discréditer toute expression de solidarité avec la Palestine, en les salissant de l’accusation d’antisémitisme ou d’apologie du terrorisme. Calomnies ! Ce qui est antisémite, c’est d’assimiler les Juifs à la politique coloniale de l’État d’Israël qui terrorise tout un peuple, sous couvert de guerre à l’organisation réactionnaire qu’est le Hamas.
Solidarité Palestine !
C’est pour dénoncer cette chape de plomb que les étudiants de dizaines d’universités en France occupent les campus. Ils subissent les assauts des flics et font face à une campagne de calomnies orchestrée par Attal et son clone d’extrême droite Bardella. Une preuve de plus, après les attaques contre les chômeurs et les migrants, que ce gouvernement et le RN défendent la même politique de division raciste au service du patronat.
Les étudiants ont raison ! Disons-le haut et fort sur nos lieux de travail. Rejoignons-les en manifestant samedi 18 mai à l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales : État d’Israël assassin, Macron complice ! Pour arrêter le massacre à Gaza il faudra que les peuples s’en mêlent, non seulement en exigeant le cessez-le-feu immédiat, mais aussi la fin de l’apartheid et de la colonisation. Notre mobilisation ici peut stopper les envois d’armes à l’État d’Israël.
Briser l’omerta pour préparer la riposte
La lutte pour la paix et la justice en Palestine fait partie de la défense des intérêts des travailleurs. Le gouvernement ne s’y trompe pas : il convoque des dirigeants de gauche, poursuit en justice des militants, notamment du NPA-Révolutionnaires, et condamne des syndicalistes, comme Jean-Paul Delescaut de la CGT, qui a écopé d’un an avec sursis.
Macron réprime toute opposition qui vient du camp des travailleurs. Il voudrait faire taire tous ceux qui dénoncent, non seulement sa complicité avec Netanyahou, mais toute sa politique de casse sociale et de division raciste, si proche de celle de l’extrême droite. Il prépare le terrain pour une nouvelle offensive patronale avec un projet de « loi travail » et une vague de licenciements en cours.
Ce n’est pas une fatalité : nos luttes peuvent inverser le rapport de force. Pour permettre d’exprimer la rage des classes populaires, mais aussi l’espoir d’en finir avec cette société devenue irrespirable, le NPA-Révolutionnaires se présente aux Européennes. Voter pour notre liste, « Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! », c’est dire l’urgence d’une contre-offensive du monde du travail et de la jeunesse, et affirmer la nécessité de renverser le système capitaliste qui mène l’humanité à sa perte.