Dans la nuit du 24 au 25 mai, la Russie a lancé sa plus grande attaque de missiles et de drones depuis le début de l’invasion en février 2022. Ces bombardements ont fait au moins six morts.
Chaque nouvelle nuit apporte son nouveau lot de tués et blessés en Ukraine, jusque dans la capitale Kiev. Des centaines de soldats prisonniers ont néanmoins été échangés tout récemment entre les deux pays.
Depuis plusieurs semaines, alors que chaque jour Trump décoche une nouvelle petite phrase en direction de Zelensky ou de Poutine (que Trump vient de déclarer « complètement fou »), qui lui répondent ou pas – jeu diplomatique scruté à la loupe par les commentateurs de la bourgeoisie –, les tractations continuent pour un cessez-le-feu, voire une paix hypothétique. Les puissances impérialistes sont avides de se tailler une part du butin sur le dos du peuple ukrainien : minerais, céréales, œufs, poulets, miel…
Poutine, lui, a intensifié ses attaques meurtrières, souhaitant sans doute pousser son avantage. L’armée russe a revendiqué le 26 mai la prise de deux localités dans la région de Soumy, Volodymyrivka et Bilovody. De leur côté, les impérialistes de l’Union européenne, qui tentent de se replacer dans le jeu impérialiste entre la Russie et les États-Unis, ont annoncé ne plus imposer « aucune limitation » à la portée des armes livrées à l’Ukraine. Une petite occasion, peut-être, de livrer davantage d’armes à l’Ukraine, ou de subventionner davantage leurs marchands de canons ?
Négociations et tractations qui n’en finissent plus, bombardements qui ne cessent de faire des morts et des blessés… Tant que les classes populaires ne s’en mêlent pas, ce sont toujours elles qui trinquent.
Hors d’Ukraine, les troupes russes !
Hors d’Ukraine, les intérêts et armements impérialistes occidentaux et hors d’Europe de l’Est les troupes de l’Otan !
Aurélien Pérenna
