Déjà visée par une information judiciaire, dans laquelle le parquet national financier a requis en novembre qu’elle soit jugée pour corruption et trafic d’influence, aux côtés de l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, la ministre de la Culture, Rachida Dati, risque de traîner une nouvelle casserole judiciaire. En effet, dans une longue enquête, Libération révèle que dans sa déclaration d’intérêts auprès de la Haute autorité de la transparence de la vie publique, elle aurait fait état d’un patrimoine de 5,6 millions d’euros « en oubliant » de déclarer des bijoux pour un montant compris entre 420 000 euros et 500 000 euros et de très beaux cadeaux que l’ex-PDG d’EDF, Henri Proglio, lui aurait faits. Pour sa défense, Dati pourra toujours interpréter devant les juges la célèbre chanson de Jeanne Moreau, J’ai la mémoire qui flanche.