Violences sociales, violences patriarcales
Les discriminations sociales quotidiennes qui précarisent, les viols et les féminicides ne sont pas des fatalités mais le résultat d’une organisation sociale qui repose sur l’enfermement des femmes dans une situation de dépendance et de vulnérabilité économique, à la maison comme au travail.
Que ça soit en France, aux États-Unis avec Trump, en Argentine avec Milei, en Hongrie avec Orban, les réactionnaires au gouvernement ne font que s’attaquer à nos droits. Nous n’avons rien à attendre d’eux, et ne pouvons compter que sur notre force collective comme toutes celles et ceux qui se sont battus pour l’avortement partout dans le monde, par exemple.
Les femmes subissent encore et toujours des agressions physiques, sexistes et sexuelles.
Les accusations de violences sexistes et sexuelles sont quasi-quotidiennes. Celles contre des personnalités publiques montre l’impunité qui leur ait offerte par leur place dans la sphère publique.
D’après l’ONU, il y a une augmentation de 50 % des violences sexuelles dans les conflits en 2023.
En France, une femme est tuée tous les trois jours environ, par son conjoint ou ex-conjoint et un viol ou une tentative de viol a lieu toutes les 2 minutes 30.
La violence économique comme pivot de la domination sur les femmes
En 2024, c’est à partir du 8 novembre, à 16h48 que les femmes qui travaillent en France le font « bénévolement », du fait des inégalités salariales entre hommes et femmes. L’écart de rémunération salariale réellement perçue est encore plus élevé car les femmes sont près de trois fois plus souvent à temps partiel (que ce soit subi ou choisi). Ainsi, elles touchent sur leur compte en banque 23 % de moins que les hommes : comme si elles travaillaient gratis dès le 8 octobre ! À temps de travail et métiers équivalents : les femmes touchent 5,3 % de moins que les hommes.
Tous les salariés, hommes ou femmes, se font voler du temps de travail par leur patron. La surexploitation des femmes au travail est un obstacle à l’unité dans la lutte des travailleurs : à travail égal, salaire égal ! Tous ensemble pour en finir avec l’exploitation !
Le renforcement des guerres et de la misère frappent violemment les femmes.
Elles ne meurent pas en première ligne mais subissent de plein fouet les conséquences des guerres : en Ukraine où les infrastructures énergétiques sont détruites à la veille de l’hiver ; à Gaza où les pratiques génocidaires de l’armée israéliennes ciblent particulièrement les familles palestiniennes et tout ce qui ressemble à un service public – école ou hôpital.
Refusons les divisions entretenues par le capitalisme et le patriarcat.
Le capitalisme prospère sur les inégalités et les oppressions. Pour tous les travailleurs et travailleuses qui refusent ces divisions et se battent contre ce système qui n’engendre que de la violence, il est important de manifester aujourd’hui contre les violences à l’égard des femmes. Contre les oppressions et l’exploitation qui les engendrent, la lutte continue !
Tract du NPA-Révolutionnaires pour les manifestations du 23 novembre
[Télécharger le tract en PDF (version pour la région parisienne)]