Pour sanctionner la casse sociale de Macron et la démagogie raciste de Le Pen
Pour donner de la force à un programme de lutte
Votez pour la liste « Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! »
Alors que le parlement européen, comme les parlements nationaux, est aux mains des bourgeois, il y a un enjeu à y envoyer des travailleurs. Non pas pour changer la vie – pour ça il faudra la révolution – mais pour mettre notre nez dans leurs affaires de patrons : dénoncer et révéler leurs petits arrangements entre amis et grandes stratégies géopolitiques, car c’est de nos vies qu’il s’agit !
Votez pour des travailleurs et des travailleuses combatifs
Notre liste de 81 militants est à l’image des classes populaires. 41 femmes et 40 hommes, dont la moitié ont moins de 36 ans, 23 moins de 30 ans et 13 moins de 25 ans, issus de 25 grandes agglomérations des 13 régions de la France métropolitaine. Trois ingénieurs, 23 salariés des métiers dits de maîtrise (dont des techniciens ou des enseignants) et 42 d’exécution. Parmi eux, neuf sont des ouvriers mécaniciens, soudeurs ou des métiers du bâtiment, les autres sont des employés de bureau, facteurs, conducteurs de bus, de car ou de trains, etc. Trois camarades ont pu prendre une retraite bien méritée de l’exploitation (mais pas du militantisme !) et 16 sont étudiants.
Différents statuts et secteurs sont représentés avec quinze camarades des transports, sept de La Poste, deux des chaînes de l’automobile, cinq de l’industrie chimique, dont la pharmaceutique, ou du secteur des eaux, trois du tourisme ou du commerce, un du bâtiment, dix-sept de l’éducation et quinze de la santé ou du social (hôpitaux publics ou secteur associatif). Comme tous les travailleurs, nos camarades ont différents statuts.
Une liste qui est en soi tout un programme de lutte contre l’exploitation et les oppressions
Impossible de résumer la somme d’expériences de luttes, sur tous les terrains, qu’incarnent nos 81 candidats. Restons-en aux plus récentes.
Selma Labib, 28 ans, conductrice de bus, est en campagne mais aussi en lutte en ce moment même avec ses collègues jeunes embauchés pour 300 euros de plus par mois, tout comme ses camarades des ateliers de la régie, Samuel et Vincent, eux aussi en plein mouvement de débrayages des ouvriers de la maintenance.
Gaël Quirante, postier licencié après une séries de grèves longues et victorieuses dans le département des Hauts-de-Seine, est parvenu à rester représentant syndical malgré la répression. Il partage cet honneur avec Yann, premier fonctionnaire révoqué pour faits de grève depuis 1953. Sont présents aussi à ses côtés sur la liste des postiers d’autres départements et syndicats : Maria, Stéphanie, Xavier, Vincent, Mathias…
Armelle, institutrice de Gennevilliers, a mené à la rentrée de septembre 2023 un mouvement avec les parents pour exiger au moins un enseignant devant chaque élève dans le quartier populaire où elle travaille et habite. Cette activité est coordonnée avec les seize autres enseignants de cette liste, de toutes les régions, du primaire ou du secondaire, qui luttent contre le tri social dans l’éducation, du 93 aux départements ruraux comme le Calvados.
Armelle a fondé le collectif de soutien à la Palestine de Gennevilliers, de même que Blandine et Sébastien de l’hôpital public ont lancé le collectif « Soignants pour Gaza ». Ces camarades, accompagnés par Richard, animateur de l’Union juive française pour la paix (UJFP), témoignent de l’importance politique de la solidarité avec le peuple palestinien.
Damien, aiguilleur SNCF à Lille, a été à l’initiative de comités de grèves durant les conflits de 2016, 2018 et 2019, comme ses camarades cheminots de différentes villes, gares et ateliers : Rémi, Clément, Brenda, Florence, Étienne, Ali, Cédric et Benoît.
Nos camarades du privé ont participé aux nombreuses grèves pour les salaires des dernières années à Biomérieux, Cenexi, Suez, Keolis, Transdev, PSA Stellantis,ou encore Renault. Dans leurs secteurs respectifs, ils démontrent au quotidien que les travailleurs pourraient gérer la société bien mieux que les capitalistes : ceux de l’industrie pharmaceutique et de la santé face à la pandémie, ceux de l’automobile pour la transition énergétique, ceux du secteur de l’eau pour les équilibres environnementaux…
Florence et Éléna du travail social aident le collectif des mineurs isolés de Belleville à s’organiser. Elles sont également à l’initiative, avec Baptiste de Grenoble, des « rencontres du travail social en lutte », collectif qui organise régulièrement des journées de grèves nationales qui mobilisent des dizaines de milliers de travailleurs de ce secteur très dispersé.
Enfin, les camarades du NPA-Jeunes, avec leurs porte-parole Raphaëlle et Victor, interviennent dans toutes les luttes de la jeunesse, en pointe notamment contre les racisme, le sexisme, les violences policières et contre le saccage de la planète par les capitalistes.
(Article paru dans Révolutionnaires numéro 13, 25 avril 2024.)