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25 novembre : mobilisons-nous lors de la journée de lutte internationale contre les violences faites aux femmes

Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce jour-là pour crier notre colère contre les agressions physiques, sexistes et sexuelles subies par les femmes

Les femmes et les enfants payent toujours le prix fort de la violence comme on le voit en ce moment-même à Gaza.

En effet, chaque année en France, c’est le même décompte macabre : une femme est tuée tous les trois jours environ, par son conjoint ou ex. En 2022, 118 femmes ont été assassinées ainsi et 267 ont survécu à une tentative d’homicide. Le 12 novembre 2023, on comptabilisait déjà 115 féminicides. Et 94 000 femmes sont victimes de viols ou tentative de viol.

La France n’est pas un cas isolé : dans le monde, ce sont 50 000 femmes environ qui sont tuées chaque année parce qu’elles sont des femmes (violences conjugales, crimes dits « d’honneur », etc.). Ce phénomène bien ancré dans la société est le comble de l’oppression vécue au quotidien par les femmes dans la société capitaliste. C’est le résultat effroyable d’une organisation sociale qui repose sur l’enfermement des femmes dans des situations de dépendance et de vulnérabilité économique, à la maison comme au travail. Et qui continue de charrier préjugés et idées crasses sexistes sur les femmes vues comme simples reproductrices et objets sexuels.

Soyons nombreuses et nombreux en manifestation pour crier notre volonté d’en finir avec un capitalisme soi-disant civilisé, mais reposant sur le patriarcat

Politiciens et gouvernements successifs se disent effarés par cette situation de violences faites aux femmes, ils ne cessent de promettre de nouvelles mesures mais la réalité ne change guère.

Toujours aussi peu de prise en compte des plaintes pour violences déposées par les femmes qui finissent par mourir sous les coups. Toujours aussi peu de moyens pour l’accueil d’urgence de ces femmes et de leurs enfants…

Le revenu salarial des femmes, qui correspond à tous les salaires perçus au cours d’une année donnée, est inférieur de plus de 25 % à celui des hommes. Elles sont souvent reléguées à des postes moins valorisés… et moins payés, ce qui représente une véritable ségrégation professionnelle. Elles sont aussi plus touchées par le chômage, surtout chez les ouvrières, et par le temps partiel imposé. L’obligation d’égalité salariale, pourtant affirmée par de nombreuses lois, ne franchit toujours pas la porte de l’entreprise ! Condamner les patrons pour non-respect de la loi ? Faudrait pas pousser ! Si l’objectif était de lutter contre la précarité des femmes qui les met dans une situation d’extrême vulnérabilité, leur salaire et leur travail seraient revalorisés de toute urgence.

C’est bien parce que le capitalisme prospère sur les inégalités et oppressions que nous ne pouvons espérer améliorer véritablement la situation des femmes dans le cadre de la société actuelle.

Alors ne nous laissons pas diviser et manifestons pour dénoncer les oppressions dont sont victimes les femmes.