Le collectif Nos services publics a publié une étude sur les conséquences concrètes de la « préférence nationale » qu’instaurerait la future loi immigration. Au moins 100 000 personnes perdraient tous leurs droits, tout en continuant de cotiser aux régimes dont elles seraient privées d’accès. Parmi elles, 30 000 enfants, qui subiraient la diminution des ressources disponibles pour leur logement, leur alimentation, leur santé et leur éducation. Et l’étude de poursuivre : « Jusqu’à 700 000 personnes pourraient être privées de certaines prestations sociales (hypothèse maximale), avec en leur sein 210 000 enfants touchés par une baisse de niveau de vie, dont 19 000 basculeraient dans la pauvreté et 55 000 de la pauvreté à la très grande pauvreté. » Une loi anti-pauvre, scélérate dans tous ses aspects.