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Israël : quand l’extrême droite réclame le droit de torturer et tuer impunément

Le 29 juillet, des manifestants parmi lesquels se trouvaient un député et un ministre du gouvernement israélien ont envahi la base militaire de Sde Teiman dans le désert du Neguev. Quelques heures plus tôt, la police avait arrêté neuf soldats. Ceux-ci avaient torturé des prisonniers palestiniens et violé l’un d’entre eux. Trente-six de ces prisonniers sont déjà morts dans cette base-prison où ils étaient détenus dans des conditions épouvantables. Ces prisonniers sont soumis à toutes sortes de tortures comme la privation de sommeil et laissés en permanence mains et pieds liés. La révélation de cette barbarie avait soulevé un tel scandale que la cour pénale internationale de La Haye était intervenue.

Le gouvernement de Netanyahou, pour faire bonne figure au niveau international, s’était senti obligé de faire un geste. L’extrême droite va encore plus loin aujourd’hui. En prenant la défense des tortionnaires, elle revendique ouvertement le droit de torturer et d’assassiner, avec l’appui d’une partie du gouvernement. La police, dirigée par un ministre de l’intérieur d’extrême droite, a ainsi laissé les manifestants pénétrer dans la base.

Netanyahou, qui a affaire à encore plus extrémiste que lui, critique mollement ces agissements sans s’y opposer vraiment. L’escalade va se poursuivre car il a besoin des fascistes les plus acharnés pour se maintenir au pouvoir et éviter des poursuites judiciaires contre ses agissements. Le refus de reconnaître les droits du peuple palestiniens conduit inexorablement l’État d’Israël à une barbarie qui se retournera inévitablement contre une partie de sa propre population.