L’État français persiste dans sa politique de criminalisation et de répression contre toutes celles et ceux qui soutiennent les Palestiniens. Instrumentalisant la tentative antisémite d’incendie d’une synagogue, le préfet de l’Hérault a interdit le week-end du 1er septembre deux manifestations de solidarité avec le peuple palestinien à Montpellier et Béziers. La semaine dernière, un enseignant de la Toulouse School of Economics a été suspendu avec ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme »… pour avoir dénoncé le massacre en cours à Gaza devant sa classe. À Paris, la manifestation du 8 septembre a été interdite par la préfecture qui n’a autorisé qu’un rassemblement statique. Malgré ces intimidations, nous ne nous tairons pas et continuerons à manifester et dénoncer la complicité des grandes puissances, dont la France, dans le massacre en cours.