Les responsables de l’entreprise d’aide à domicile O2 Moselle annoncent la fin du remboursement des frais kilométriques, sous couvert d’économies. Guillaume Richard, le patron du groupe, profite, lui, de 400 millions d’euros de bénéfices annuels. Mais ce sont les travailleuses, payées au Smic, qui doivent assumer ces « économies ». À la place, on leur propose de « gros » tickets restaurant, alors que 50 % de ces tickets sont payés par les salariées elles-mêmes. Les aides à domicile, qui parcourent des dizaines de kilomètres par jour pour se rendre d’un lieu de travail à un autre verraient ainsi leur labeur réduit à du bénévolat. Pour stopper une telle attaque et gagner une augmentation de salaire, elles ne pourront compter que sur leur mobilisation.
… d’après le bulletin du secteur social de Metz