Les mobilisations contre la vie chère, qui ont commencé début septembre, se poursuivent dans toute l’île, alternant manifestations de rue, rassemblements, blocages de route… et affrontements avec les forces de l’ordre. Le préfet a encore prolongé jusqu’au 4 novembre le couvre-feu de minuit à cinq heures du matin sur Fort-de-France et quatre communes de sa périphérie. Un premier couvre-feu partiel avait été mis en place dès le 18 septembre, puis renouvelé. Mais, jusqu’à présent, les Martiniquais tiennent bon et réclament toujours l’alignement des prix des produits courants sur ceux de la métropole alors qu’ici ils sont en moyenne 40 % plus cher. Un premier accord, prévoyant une baisse de 20 % sur 6 000 produits (sur 40 000), a été refusé par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens qui mène la lutte.