Le congrès du Parti socialiste a finalement réélu Olivier Faure à sa tête, avec un peu moins de 51 % des voix contre son concurrent, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Bien malin qui pourrait distinguer une différence de ligne politique dans les programmes, les discours et les actes des deux rivaux.
Car leur principale préoccupation, c’est la lutte des places, le nombre des élus du parti et l’élection présidentielle de 2027. L’un est partisan d’une large union de la gauche non-mélenchoniste, l’autre de la construction d’« un grand parti » réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, bien sûr sans Mélechon. On voit toute la différence !Malgré la multiplicité des ambitions, il faudra pourtant bien qu’ils trouvent un ou une candidate… qui réalisera plus que les 1,75 % d’Anne Hidalgo en 2022. Ce n’est pas gagné.
À part ça, les deux sont bien d’accord pour que leur groupe parlementaire ne fasse aucune obstruction au gouvernement Bayrou et lui permettre d’appliquer sa politique anti-populaire. En réalité, ils se préparent, si les circonstances s’y prêtent, à retourner au gouvernement et à gérer à nouveau, comme sous la présidence de François Hollande, les affaires de l’État au bénéfice de la bourgeoisie française.
M.G.
