Nos vies valent plus que leurs profits

Le capitalisme porte en lui la guerre

Quand ils ne se font pas la guerre entre eux, les États impérialistes la mènent contre les peuples des pays pauvres quand ceux-ci s’insurgent contre la mise en coupe réglée de leurs ressources et l’exploitation à laquelle ils sont soumis. Des conflits sont créés de toute pièce dont les puissances impérialistes sont les seules bénéficiaires – qu’on songe aux rivalités qui mettent à feu et à sang le Soudan, la République démocratique du Congo, le Moyen-Orient, etc. Concurrence et crises sont inhérentes au capitalisme et les guerres commerciales peuvent dégénérer en guerres tout court.

Il souffle des vents mauvais. « Souveraineté nationale », « défense de la patrie » : les dirigeants des partis institutionnels n’ont plus que cela à la bouche.

Combattre leurs guerres, ce n’est pas lutter pour une « paix » qui ne peut être qu’illusoire dans la société capitaliste. Nous ne sommes pas pacifistes, nous sommes antimilitaristes. Nous ne prônons pas « la paix », mais le combat contre cette société : entre les bruits de botte qui s’amplifient et la catastrophe climatique qui s’accélère, il n’y aura pas d’autre issue qu’attaquer le mal à la racine et renverser la domination de la bourgeoisie sur le monde.

Face aux dirigeants impérialistes qui utilisent leurs énormes moyens pour obscurcir les consciences en exacerbant les sentiments nationalistes, le racisme et la xénophobie, en réprimant tous ceux qui se dressent sur leur route, nous ne sommes pas démunis. Il ne se passe pas une année sans qu’une population opprimée, humiliée, exploitée se révolte. Et les guerres suscitent à juste titre un sentiment d’horreur dans les populations. Même au sein de l’armée israélienne, des voix s’élèvent enfin. Or les armées sont le rempart ultime des classes dirigeantes contre les révoltes des classes exploitées. Sans être suffisante, la contestation au sein des armées est une étape indispensable pour permettre aux situations révolutionnaires d’aboutir.

Notre voix est peut-être faible, mais indispensable pour préparer les luttes de demain : la lutte contre le militarisme sous toutes ses formes est à l’ordre du jour !

J.-J. F.

 

 


 

 

Le monde des marchands de mort — Sommaire du dossier