Depuis des mois, la jeunesse népalaise dénonçait sur les réseaux sociaux le chômage, la misère et la corruption qui poussent chaque année des milliers d’entre eux à émigrer. Après la coupure des réseaux imposée par le Premier ministre Oli, une manifestation réprimée dans le sang – 51 morts – a conduit les protestataires à incendier le Parlement, à chasser les dirigeants corrompus de leurs résidences et à obliger le gouvernement à démissionner. Le replâtrage en cours avec une Première ministre qui ne changera rien à la misère n’a vraiment pas de quoi calmer la colère. La révolte contre cette société d’oppression et d’exploitation ne connaît pas de frontières !